Agroalimentaire. Le groupe Olga lance une gamme de fromages végétaux pour la GMS
Pionnier depuis 35 ans dans les produits végétaux, le groupe Olga, à Noyal-sur-Vilaine, se lance dans une nouvelle activité en développant une gamme de fromages végétaux, Les Veilleurs, pour la GMS. « C’est la rencontre de deux éléments-clés de l’histoire du groupe : le fromage et le végétal, explique Valentin Guegan, chef de marque du pôle laitier pour Olga. Mais aussi une façon de continuer d’accompagner les consommateurs dans la végétalisation de leur assiette. »
Un marché en pleine ascension
Car depuis quelques années, le marché des alternatives végétales est en pleine croissance, pour atteindre 648 M€ en 2023 (données Circana). « Quand on regarde les chiffres, on se rend compte que certaines catégories sont mieux installées que d’autres, comme les laits végétaux… Les alternatives aux fromages peinent encore à prendre autant d’ampleur » Pourtant Olga veut s’inscrire sur ce marché qu’elle estime « en pleine ascension » avec « 29,5 % de croissance en un an ». Pour se différencier de l’offre actuelle concentrée sur des râpés, des tranchés et des tartinables, la société mise sur une gamme plus étoffée. Trois produits (de 3,10 à 3,90 €), à base de noix de cajou ou de soja, sont proposés : le Moelleux, le Fruité et la Fraîche. « L’objectif est d’offrir une diversité d’offre en termes de texture et de goût, tout en la rendant accessible aux consommateurs. »
Un recentrage sur le végétal ?
Jusqu’à septembre prochain, les fromages végétaux sont proposés en exclusivité dans les magasins hyper et supermarché de l’enseigne Carrefour. Puis le groupe espère pouvoir se déployer dans d’autres enseignes de GMS et élargir sa gamme. En parallèle, la société continue de distribuer sa marque de fromages végétaux Tomm’Pouce, elle distribuée dans le réseau bio. Un « pari sur l’avenir » pour Olga (300 M€ de CA, 1 200 salariés) qui a été bousculé par la crise du bio. L’année dernière, le groupe agroalimentaire a dû se séparer de 15 % de ses activités (traiteurs et fromageries) pour se concentrer sur le laitier (Vrai, Petit Billy …), le végétal (Sojasun, Sojade…) et les céréales. Aujourd’hui, si le végétal représente 50 % de son chiffre d’affaires, Olga « souhaite continuer à travailler le laitier » qui reste l’ADN du groupe.